sabato 14 luglio 2012

ISTITUZIONI TOTALI IN FRANCIA. Fino al primo luglio c'erano 67.373 detenuti nelle prigioni francesi, LIBERATION, 13 luglio 2012

Il s'agit d'un nouveau record, qui représente une hausse de 4% par rapport à la même période de l'an dernier.



Le nombre des détenus dans les prisons françaises a atteint au 1er juillet un nouveau record historique, avec 67 373 personnes incarcérées, selon les statistiques mensuelles de l’administration pénitentiaire (AP), publiées vendredi. Le précédent record remontait au 1er avril, avec 67 161 détenus. Le nombre de prisonniers avait ensuite baissé de 0,1% au 1er mai (67 073), puis de 0,2% au 1er juin (66 915). La hausse est de 4,1% par rapport au mois de juillet 2011 (64 726), précise l’AP dans un communiqué. Sur un mois, elle est de 0,7%.
Avec 57 408 places de prison, la surpopulation carcérale reste stable, avec un taux d’occupation de 117,3%, selon un calcul de l’AFP. Le nombre des personnes prévenues (en attente de jugement) en détention s'élève à 17 138, soit 25,4% des personnes incarcérées (25% au 1er juin). 810 mineurs étaient détenus au 1er juillet, ce qui représente une hausse de 5,2% par rapport au mois précédent (770 au 1er juin), ajoute l’AP.
Par ailleurs, 12 609 personnes bénéficient d’un «aménagement de peine sous écrou» (semi-liberté, bracelet électronique...), un dispositif ayant progressé de 21% en un an (10 424 au 1er juillet 2011) et de 44,5% en deux ans (8 728 au 1er juillet 2010).

Des mesures à court terme

Le ministère de la Justice compte adresser d’ici fin juillet aux parquets une circulaire de politique pénale destinée notamment à réduire la surpopulation carcérale.
La garde des Sceaux, Christiane Taubira, avait fait état le 5 juillet devant la commission des lois de l’Assemblée nationale de cette circulaire qui, disait-elle, donnerait des directives sur le recours aux peines plancher, les comparutions immédiates, les aménagements de peine. Pierre Rancé, porte-parole de la Chancellerie, a souligné vendredi que cette circulaire visait notamment à «diminuer la surpopulation carcérale en travaillant sur deux catégories de détenus».
D’abord, «ceux qui auraient dû bénéficier d’un aménagement de peine et qui, pour des raisons techniques (sans adresse, pas de réponse aux convocations, etc.) ont été incarcérés». «Leur cas sera réexaminé et, selon les situations, il bénéficieront le cas échéant d’un aménagement de leur peine», a précisé le porte-parole.
Ensuite, «les 45% de détenus qui sont à moins de six mois de la fin de leur peine» et pour lesquels «la ministre ne veut pas une sortie sèche» de prison, mais un aménagement tel qu’une libération conditionnelle, un régime de semi-liberté ou un placement sous surveillance électronique. «Le ministère va travailler à la sortie de ces 45%», a ajouté Pierre Rancé.

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